Présent sur le terrain au moment des insultes racistes proférées à l’encontre de Vinicius Jr lors de la victoire de Valence face au Real Madrid (1-0) dimanche, Dimitri Foulquier (30 ans, 27 matchs en Liga cette saison) a appelé la instances dirigeantes espagnoles comme la Ligue et la Fédération à prendre le problème du racisme "à bras-le-corps". Mais il ne s’attend malheureusement pas à grand-chose.
"Je remarque que rien n’est vraiment mis en place pour faire bouger les lignes et prendre le problème à bras-le-corps. Les responsables ne se réunissent pas autour d’une table avec le désir de mettre fin à toutes ces dérives. À chaque nouveau dérapage, de nombreuses voix se font entendre pour dénoncer les initiatives isolées et les imputer à une minorité. On fait fausse route en cherchant à nier les évidences", a estimé le latéral droit valencien dans Le Parisien.
"Même en France, l’ancien président de la FFF, Noël Le Graët, avait soutenu qu’il n’y avait pas de racisme dans le football… Le premier pas est de l’admettre", a conclu l’ancien Strasbourgeois.