Lundi, Raymond Domenech a été débarqué de son poste de président de l'Union nationale des entraîneurs et cadres techniques du football français (UNECATEF), un statut qu'il occupait depuis 2016. Pour L'Equipe, l'ancien sélectionneur de l'équipe de France, remplacé par Bertrand Reuzeau (ancien directeur du centre de formation du PSG et de Monaco), n'a pas caché sa frustration.
"Réussir à rassembler plus de 300 personnes pour apporter du renouveau au syndicat, c'est bien, c'est la démocratie et c'est la vie. Mais j'aurais préféré qu'ils utilisent toute cette énergie pour servir le syndicat pendant trois ans. Beaucoup ont oublié ce qu'a fait l'équipe actuelle pour eux. Je n'ai pas compris la manière de faire. Je pensais qu'ils voudraient collaborer, voir comment améliorer les choses... Ils ne sont jamais venus nous voir, discuter. Plein de gens ont voté sans savoir qui ils éliminaient", lance Domenech.
"Ils ont éliminé Eric Roy, l'entraîneur le plus représentatif à l'heure actuelle, Nasser Larguet, un des pourvoyeurs de postes en Arabie saoudite pour les entraîneurs français, Jimmy Adjovi-Boco, en pointe sur l'Afrique, Jacky Roche, qui les a tous aidés dans plein de domaines, Didier Christophe... À la limite qu'ils m'éliminent moi, c'est le jeu. Mais qu'ils éliminent des compétences et la représentativité de l'UNECATEF, je trouve ça bizarre", a ajouté l'homme de 72 ans. Parmi ses opposants lors de cette élection, on retrouve Claude Le Roy, Jacky Bonnevay et Philippe Montanier.