Opposé depuis toujours à l'utilisation de la vidéo, le président de l'UEFA Michel Platini n'a pas fait évoluer sa position à ce sujet. Jeudi, en Bulgarie, l'ancien meneur de jeu tricolore a justifié cette réticence par les dépenses trop élevées qu'engendrerait la mise en place généralisée du système, dont il estime le coût à près de 54 millions d'euros.
"Je préfère investir pour les jeunes et les infrastructures que dépenser de l'argent pour une technologie qui ne servirait que ponctuellement, lorsqu'un arbitre n'a pas vu un but. C'est cher pour une erreur qui n'arrive qu'une fois tous les 40 ans. (…) Je suis très satisfait des résultats de l'arbitrage à cinq en Ligue des Champions. Pratiquement aucune erreur n'a été commise, ils voient tout ce qui se passe sur le terrain."
Les partisans d'un arbitrage assisté par la technologie vont encore devoir prendre leur mal en patience.