Suspecté par la presse anglaise d'avoir favorisé l'attribution de l'organisation de la Coupe du monde 2022 au Qatar, le président de l'UEFA Michel Platini monte au créneau pour se défendre.
"D'un petit déjeuner avec un collègue de travail (le Qatarien Mohamed Ben Hammam), je me retrouve avec un complot d'Etat et une opération montée de toutes pièces par je ne sais pas qui et pour je ne sais quoi… Sincèrement, ça fait mal. Il ne faut pas déconner", a-t-il plaidé dans les colonnes de L'Equipe.
"Je ne suis pas pourri, mon but n'est pas de faire du mal aux gens. Je ne sais pas qui est derrière tout ça. Mais je pense qu'il y a beaucoup d'intérêts en jeu, pour ceux qui sont à la FIFA, pour ceux qui ont envie d'y aller et pour ceux qui espèrent un jour y être. J'ai l'impression d'être la personne qui dérange. Cela devient lourd", a ajouté Platini.
S'il assure que ces accusations n'entraveront en rien sa détermination, Platini n'a pas souhaité accuser le président de la FIFA Sepp Blatter (candidat à sa réélection et qui pourrait être opposé à l'ancien international français) d'être derrière ces manoeuvres...