Traités comme des moins que rien suite à l'annonce de la création de la Super Ligue, les présidents des 12 clubs frondeurs peuvent compter sur le soutien de Karl-Heinz Rummenigge. Le patron du Bayern Munich, qui n'a souhaité faire partie du groupe de dissidents à l'UEFA, prône le dialogue pour sortir de cette crise par le haut.
"Tous les dirigeants de club sont logiquement très déçus par Andrea (Agnelli, ndlr) et son attitude ces derniers jours. Mais je suis un farouche partisan du dialogue. J'estime que c'est important que les douze clubs en question aient reconnu avoir commis une grosse erreur aussi rapidement. Ce qui est encore plus important à mes yeux, c'est qu'ils l'ont presque tous corrigée", a d'abord lâché l'ex-buteur allemand dans des propos repris par L'Equipe.
"Dans ce chaos, il faut prôner la sagesse. J'espère simplement que Florentino (Pérez, ndlr) l'entendra de cette oreille. Je vois l'attitude et le changement brutal de cap de tous ces clubs comme un appel au secours, une sorte de message de détresse, surtout concernant les clubs du sud de l'Europe où j'y vois un lien entre les difficultés financières qu'ils traversent et les conséquences de la pandémie", a rajouté Rummenigge.
Les équipes concernées ne devraient toutefois pas échapper à des sanctions.