Avant même l'annonce officielle de la création de la Super Ligue dimanche, la sphère politique s'est emparée du sujet en marquant son désaccord, notamment par l'intermédiaire du Président de la République de la France, Emmanuel Macron (voir ici). Et, dès le lendemain, la Commission européenne a également tenu à affirmer son opposition en projet.
"Nous devons défendre un modèle européen de sport fondé sur des valeurs, sur la diversité et l'inclusion. Il n'est pas question de le réserver aux quelques clubs riches et puissants qui veulent rompre les liens solides avec tout ce que représentent les associations : les ligues nationales, la promotion, la relégation et le soutien au football amateur de base. L'universalité, l'inclusion et la diversité sont des éléments clés du sport et du mode de vie européens", a réagi l'organe exécutif de l'Union Européenne par la voix de l'un de ses commissaires, Margaritis Schinas.
Dans sa guerre contre la Super Ligue, l'UEFA aura cruellement besoin du soutien politique.