Malgré l’abandon de fait du projet de Super Ligue avec le retrait officiel de 10 des 12 clubs fondateurs, certaines voix s’élèvent pour réclamer des sanctions à l’encontre des ex-frondeurs (voir la brève de 19h15). Si le président de l’UEFA, Aleksander Ceferin, plaide l’indulgence et aurait même promis une rallonge financière à certains "repentis" (voir ici), l’instance n’a pas encore adopté une position unanime sur le sujet et certains de ses membres se montrent favorables à une posture plus ferme.
"Tout cela a déjà eu des conséquences, d'une certaine manière, puisqu'ils (les clubs fondateurs, ndlr) doivent vivre avec leur honte. (…) Nous devrons discuter d'éventuelles conséquences additionnelles. Mais il y aura de toute façon des conséquences, sur les questions de confiance notamment, et sur leur crédibilité à l'avenir", a prévenu l’un des vice-présidents de l'UEFA, Karl-Erik Nilsson, pour le site Fotbollskanalen.
Ce sujet devrait être débattu vendredi à l’occasion du comité exécutif de l’instance.