Une expulsion et un lourd revers à l'aller (1-4), deux expulsions et une nouvelle défaite au retour (0-2), le Sporting Portugal a complètement raté sa double confrontation face à l'Olympique de Marseille en Ligue des Champions. Alors que son équipe s'est montrée très nerveuse mercredi, l'entraîneur du club lisboète, Ruben Amorim, n'a pas cherché à fuir ses responsabilités.
"C'est comme à Marseille, mardi dernier. Le début de match est confus, puis il y a le penalty et l'expulsion et le match devient compliqué. Ensuite il y a un deuxième but, la sortie de Coates et c'est fini. Esgaio (expulsé, ndlr), je garde confiance en lui. Si mes joueurs donnent tout, je les protège. C'est ma responsabilité. Moi, j'ai confiance en lui, peut-être que lui en manque un peu en ce moment. Cette pression a commencé dès qu'il est arrivé de Braga, avant même qu'il fasse de mauvaises prestations", a reconnu le coach portugais face aux journalistes.
"J'ai été joueur, moi aussi j'ai eu des moments difficiles. Il va souffrir mais tant que je suis là , il peut être tranquille. Pedro Porro avait 25 ou 30 minutes maximum, c'est pour ça qu'il n'a pas commencé. Il y a des critiques justes. Mais on a eu des bons moments et j'étais soutenu. En ce moment, certains supporters n'aiment pas mes choix. Mais je protège mes joueurs. Quand on ne gagne pas, c'est ma responsabilité, pas celle d'Esgaio ou d'un autre. On savait que ce groupe serait compliqué. Il nous reste deux matchs", a rajouté Amorim.