Officiellement rétrogradé en National 1 ce mardi par la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (voir la brève de 16h23), Sochaux risque d’être contraint de déposer le bilan dans les prochaines semaines. Un véritable crève-cœur pour l’ancien président historique du club doubiste, Jean-Claude Plessis (1999-2008).
"J'ai de la peine. Je suis vraiment très triste mais surtout pour tous ceux que j'ai eus au téléphone. Je suis très touché. J'ai entendu des gens pleurer, des enfants. On ne mesure pas l'impact que peut avoir la chute d'un club comme Sochaux, a déploré l’homme de 79 ans dans les colonnes de L’Equipe. Ce club a été bradé et surtout maltraité. Cela ne marche pas comme ça. Un club, ce sont des hommes et le terrain."
Malgré tout, l’ex-dirigeant a tenu à conclure son discours en envoyant un message d’espoir. "Je pense que pour le bien du club, il faudra repartir de zéro. Pour se débarrasser de Nenking et de tous ceux qui ont mis le club dans cette situation. Et puis monter quelque chose de sain et de solide. S'il faut mettre cinq ans pour remonter en L2, et bien ce sera cinq ans. Le club a fêté ses quatre-vingt-quinze ans il y a un mois. Ce serait bien de célébrer son centenaire avec un FC Sochaux-Montbéliard de nouveau éclatant", a lancé le Sochalien.