Dans le viseur de la commission de discipline de la LFP suite à sa sortie virulente à l'encontre de l'arbitrage après la défaite à Nantes (3-1), samedi en Ligue 1, Marco Verratti (29 ans, 22 matchs et 2 buts toutes compétitions cette saison) a été défendu par Bruno Genesio. L'entraîneur de Rennes estime qu'il est simple de taper sur les doigts sur le milieu de terrain du Paris Saint-Germain sans se concentrer sur les réels problèmes pointés du doigt par ce dernier.
"Je ne sais pas si Paris est arbitré différemment. Mais je sais qu’il y a pas mal de problèmes liés à l’arbitrage. Il faut se poser des questions tous ensemble, non pas les uns contre les autres. On ne fait pas tous le même métier mais il faut que tout le monde soit performant et respectueux. C’est facile de suspendre un joueur qui s’exprime après un match, sous l’émotion et avec l’impression d’avoir été lésé", a d'abord souligné le technicien breton en conférence de presse.
"C’est facile de mettre quatre ou cinq matchs de suspension mais pourquoi on ne regarde pas un peu plus loin ? Et le comportement des gens qui sont censés faire régner l’ordre sur le terrain. Certains arbitres sont très bien. J’ai discuté avec Benoît Bastien à Paris. C’est agréable d’être arbitré par un arbitre comme ça. Il peut se tromper et faire des erreurs, ça arrive. Mais dans son comportement et sa façon de communiquer, il y a du respect, on n’a pas l’impression qu’il est gendarme, militaire ou policier. Il a une pédagogie pour expliquer ses décisions. Il y en a plein d’autres comme M. Turpin. D’autres sont différents", a rajouté le manager rennais.
"Il y a peut-être des questions à se poser de la part de la Direction Technique Nationale de l'arbitrage plutôt que nous envoyer des circulaires pour dire aux entraîneurs d’arrêter de se plaindre. On doit être exemplaires mais il faut se poser des questions ensemble. J’espère que je ne serai pas suspendu pour ça...", a terminé Genesio.