Avant de trouver un accord avec Reims pour le transfert d'Azor Matusiwa (voir la brève de 20h27), le Stade Rennais souhaitait recruter Pierre Lees-Melou (30 ans, 17 matchs et 1 but en L1 cette saison) cet hiver. Mais l'actuel 10e de Ligue 1 n'a pas réussi à convaincre le Stade Brestois dans ce dossier. Pour L'Equipe, le directeur sportif brestois Grégory Lorenzi a justifié le refus de céder son milieu de terrain.
"C'était une volonté de le conserver, le président (Denis Le Saint) l'avait dit. Il était aussi important de clarifier notre position avec lui. Même si Pierre a toujours dit qu'il était bien à Brest, quand on reçoit quelque chose d'exceptionnel, il est normal que ça puisse faire réfléchir, que ça puisse perturber. C'est humain. On a compris sa position mais on a aussi été très clair. A Brest, le projet sportif tourne autour de Pierre Lees-Melou, on ne voulait pas rentrer dans des négociations, et on n'a jamais fait de contre-proposition à la première offre de Rennes. Le président est resté ferme", a apprécié le dirigeant.
Lorenzi reconnait que cet épisode peut contrarier son joueur : "Quand votre employeur vous met un veto, c'est difficile. Il avait la possibilité d'avoir des conditions plus confortables mais nous, on défend un club, on a un projet. Quand on voit ce qu'est Lees-Melou en L1 aujourd'hui, son importance au club... Ce n'est pas parce qu'un club peut faire des choses hors budget qu'on doit s'y plier. (...) Que ça soit difficile à accepter, je le comprends et je ne lui en veux pas. Il faut aussi se mettre à sa place. Mais il faut bien qu'il y ait quelqu'un qui tranche. Aujourd'hui, on ne peut pas savoir comment il va réagir, peut-être que ça le marquera longtemps, mais Pierre est un amoureux du foot, animé par le jeu. La réalité, c'est toujours le terrain. On espère qu'il pourra vite se remobiliser."