À très juste titre, la nouvelle polémique raciste autour de Vinicius Junior (22 ans, 32 matchs et 10 buts en Liga cette saison), honteusement victime de cris de singe par des supporters de Valence (0-1) dimanche en Liga, prend une énorme ampleur. Et après ceux de son entraîneur Carlo Ancelotti ou de Kylian Mbappé (voir la brève de 08h17), l'ailier du Real Madrid a maintenant reçu le soutien du président du Brésil, Lula.
"Il a été attaqué. On l'a traité de singe. Il n'est pas possible, en plein 21ème siècle, d'avoir des préjugés raciaux aussi forts dans autant de stades de football. (…) Il est injuste qu'un pauvre garçon qui a si bien réussi dans la vie, qui est peut-être en passe de devenir le meilleur joueur du monde - il est certainement le meilleur du Real Madrid - se fasse insulter dans tous les stades où il joue. (...) La FIFA et la Liga espagnole doivent prendre des mesures sérieuses. Nous ne pouvons pas permettre que le fascisme et le racisme s'installent dans les stades de football", a alerté le dirigeant depuis Hiroshima, en marge d'un sommet du G7.