La question de la prolongation de contrat de Cristiano Ronaldo (28 ans, 34 matchs et 34 buts en Liga en 2012-2013) au Real Madrid est posée sur la table depuis six mois. Et elle n'est toujours pas réglée. Plus que le côté sportif, l'aspect financier semble être au coeur des débats.
Quand il a rejoint la capitale espagnole en 2009, le Portugais a pu bénéficier de la "loi Beckham". Cette loi, adoptée en 2006 avait pour but de faciliter le recrutement de professionnels étrangers "hautement qualifiés", en leur permettant de ne pas être résident fiscal en Espagne et de réduire leur taux d'imposition.
Ronaldo déclare ainsi ses contrats publicitaires sur l'île de Madère, le petit paradis fiscal du Portugal, et bénéficie d'un taux d'imposition réduit à 24% de son salaire (contre 56% pour les résidents espagnols) lors de ses cinq premières années en Espagne.
Problème, alors que cette "loi Beckham" a été abrogée en 2010 en raison de la grave crise économique qui frappe le pays, l'exonération fiscale dont il bénéficie arrivera à échéance le 1er janvier 2014... Ceci expliquant probablement les difficultés du Real à trouver un accord avec Ronaldo pour la prolongation de son contrat.