Réunie mercredi soir, la Commission de discipline de la LFP a sanctionné lourdement Jean-Pierre Caillot. Le président du Stade de Reims est en effet suspendu de toutes fonctions officielles jusqu'au 31 décembre pour ses propos contre l'arbitrage après le nul face à Lyon (1-1), fin août (voir ici). Invité à réagir sur sa sanction, le dirigeant regrette la forme de son comportement, mais maintient en revanche le fond de sa pensée.
"Mon audition a duré une bonne demi-heure, où j'ai été écouté, mais manifestement pas très bien entendu, vu la sanction (sourire)..., a glissé Caillot à L'Equipe. L'arbitrage n'est pas cohérent d'un arbitre à l'autre, ni d'un stade à l'autre. Que ce soit pour les penalties ou les cartons rouges, les mêmes causes ne créent pas les mêmes effets et il y a un total manque de psychologie. Je leur ai dit que je regrettais vraiment l'évolution de nos relations avec les arbitres, qui sont malheureusement de plus en plus robotisés. (...) Cette sanction confirme simplement à mes yeux qu'on ne retient que la forme et qu'on ne s'attaque pas à la genèse du vrai problème, qu'il y a des sujets tabous et que je ne vois pas trop comment les choses vont évoluer."