Opposé au projet de la Super Ligue mené par le Real Madrid et le FC Barcelone, le président du Paris Saint-Germain Nasser Al-Khelaïfi a eu l'idée de créer une sorte de projet parallèle en 2020, avec son ex-homologue de la Juventus Turin Andrea Agnelli. Le journal L'Equipe révèle ce mardi que le PSG, initialement dans la boucle des clubs concernés par la Super Ligue, estimait que les revenus qui lui étaient promis n'étaient pas suffisants. Peut-être espérait-il de plus grandes rentrées d'argent avec Bohr, son fameux projet, du nom du physicien qui a travaillé sur la bombe atomique.
Selon le quotidien, cette compétition fermée devait rassembler 24 équipes : les 14 dont les revenus sont les plus élevées, 8 qualifiées grâce à leurs résultats européens ainsi que 2 invitées, l'Olympique Lyonnais et l'AC Milan. Mais surtout, chaque formation était censée disputer 32 matchs de poule, 16 à domicile et autant à l'extérieur ! À l'issue de ces 384 rencontres, seules 8 équipes auraient été éliminées, avant que le tournoi ne se termine dans un format traditionnel à partir des 8es de finale.
Face à ce nombre de matchs élevé et l'étalement de la compétition sur 39 semaines, il aurait été prévu que les écuries engagées fassent jouer leur équipe B en championnat. L'UEFA aurait été impliquée dans ce projet, puisqu'elle devait garantir "la légitimité de la compétition". Mais rien ne dit qu'elle aurait validé cette idée, ni qu'elle l'aurait refusé, à l'image de la Super Ligue. Des revenus de 12,2 milliards d'euros par an étaient estimés grâce à cette compétition, dont 8,2 reversés aux participants.