Si le Paris Saint-Germain retrouve peu à peu des couleurs après un début d'exercice chahuté, Unai Emery n'a toujours pas réussi à instaurer sa patte. Pour le journaliste Pascal Praud, la méthode du Basque laisse franchement à désirer puisque celui-ci ne traitait finalement pas tous ses joueurs de la même manière.
"Je ne veux plus parler d’Emery puisque j’ai compris qu’il a ses idées fixes et ses chouchous dans l’équipe. Comme Di Maria, qui possède un passe-droit. Il a fallu attendre le dernier quart d’heure pour que Ben Arfa entre en jeu face à l’OM. Qui niera que cette arrivée sur le terrain n’a pas secoué (un peu) le Paris Saint-Germain ? Il y a un moment, je veux bien tout ce qu’on veut, la verticalité, l’intensité, le travail à l’entraînement, mais à un moment, les chiffres parlent", a-t-il commenté sur son blog.
"Et puis autre chose commence à poindre : la suffisance. Quand Verratti et Di Maria quittent le terrain, ils affichent ostensiblement leur désapprobation. Cette mise en scène prouve qu’ils ne craignent pas beaucoup l’autorité d’Emery. Elle crée aussi un malaise. L’état d’esprit a changé et je ne suis pas certain que le PSG soit champion en mai prochain ou qu’il dispute un quart de finale de C1", a estimé Praud.