Épargné par les blessures depuis le début de la saison, Sergio Ramos (36 ans, 22 matchs et 1 but toutes compétitions cette saison) a montré des limites face à des adversaires coriaces. Pour Éric Di Meco, le défenseur central du Paris Saint-Germain est en bout de course.
"Le gros problème, c'est quand je le vois souffrir comme il souffre sur le terrain, sur les gestes défensifs ou il excellait quand il se retourne, pour anticiper... Le match contre Lens, le voir comme ça, c'est une souffrance. Cela ne retire rien à ce joueur qui est immense, qui restera l'un des plus grands défenseurs de l'histoire du football, mais on a tous une fin", a jugé le consultant pour RMC.
"Quand tu as les ailes qui touchent la piste, ça se voit, ça se voit beaucoup. Tu as du mal à accélérer et le mec te prends trois mètres, tu as du mal à te retourner. Tu le sens en plus quand tu as du mal à te retourner, que l'adversaire accélère et que ça va plus vite que toi. C'est l'impression que j'ai sur ce début de saison où il joue beaucoup, où on a mis un système pour lui au départ", a rajouté l'ex-latéral gauche.
"Je pense que c'est quasiment suicidaire de le mettre dans une défense à quatre, il faut prendre des guillemets parce que ce genre de joueurs est capable de se sublimer sur des grands matchs mais uniquement sur un one shot. Quand je le vois en difficulté comme il l'est, avec ce qu'il a fait dans sa carrière et avec le joueur que ça a été, ça me fait de la peine. On sent qu'il est au bout. Est-ce qu'on peut miser sur lui dans l'avenir pour aller chercher un gros titre ? J'ai un gros doute et ce n'est pas ce que je vois de lui récemment qui me rassure", a terminé Di Meco.