A la suite de l'arrêté publié le 23 avril par le ministère de l'Intérieur autorisant la préfecture de police à ficher les supporters du PSG, l'Association de défense et d'assistance juridique des interdits de stade (ADAJIS) a déposé une requête en "référé-suspension" ce mardi devant le Conseil d'Etat, visant à geler cet arrêté. Une seconde procédure va aussi être ouverte par la Ligue des droits de l'homme (LDH).
"Cet arrêté valide la blacklist que le PSG avait constitué en toute illégalité et pour laquelle le club parisien avait été mis en demeure par la CNIL", a déploré la LDH qui dénonce "un fichage des supporters dès l'âge de treize ans et le feu vert donné par la Préfecture à la collecte d'un nombre très important de renseignements, allant du contenu des messages diffusés sur les réseaux sociaux, jusqu'aux numéros de plaque d'immatriculation pour les propriétaires de voiture."
L'audience devrait avoir lieu dans une à deux semaines.