À l'époque, le PSG ne bénéficiait pas des inépuisables ressources de son actionnaire qatari. Alors, pour attirer des stars telles que Pauleta, Ronaldinho, Okocha, Dehu ou Pochettino, le club aurait mis sur pied un système de compléments de salaire frauduleux, puisque soumis à aucun impôt.
C'est dans cette affaire que sont rejugés à partir d'aujourd'hui Laurent Perpère (président du club de 1998 à 2003) et Francis Graille (son successeur jusqu'en 2005), accompagnés de représentants de Nike et de neuf agents de joueurs impliqués dans les montages financiers.
En 2010, les deux anciens dirigeants avaient été condamnés à 12 et 8 mois de prison avec sursis, accompagnés d'amendes de 40 000 et 20 000 euros. Le verdict de ce nouveau procès sera rendu le 26 octobre.