Après discussion avec le Paris Saint-Germain pour un retour progressif au Parc des Princes, 150 ultras avaient été autorisés à assister ensemble au match contre les Girondins de Bordeaux (victoire 2-0, le 1er octobre). Seulement voilà , certains responsables du Collectif Ultras Paris (CUP) avaient été recalés à l’entrée du stade sans explications.
En réalité, le club francilien se réserve le droit d’interdire l’accès à l’enceinte à certains supporters et limite le nombre d’ultras autorisés à 150. Ce que le président du CUP Romain Mabille n’accepte pas, d’où le boycott annoncé.
"On refuse de venir dans ces conditions, a-t-il prévenu dans des propos relayés par le quotidien Le Parisien. On nous demande d’envoyer des gens au stade sans nos responsables. Ce n’est pas possible, y compris pour des raisons de sécurité. Le PSG a reçu des conditions de la préfecture et refuse d’aller à l’encontre. Seulement, cette position est illégale puisque les personnes écartées ne sont pas interdites de stade."
Le président Nasser Al-Khelaïfi étant favorable au retour des ultras, les négociations devraient reprendre.