Interrogé par France Football, le latéral droit de Tottenham Serge Aurier (27 ans, 27 matchs et 1 but toutes compétitions cette saison) est revenu sur la fameuse affaire du Périscope, qui a littéralement changé sa carrière et entaché son aventure au Paris Saint-Germain en 2016. Forcément, l’Ivoirien regrette une erreur de jeunesse, aux conséquences trop lourdes.
"J'étais tout seul au milieu d'une foule qui me jetait des pierres, déplore l’Ivoirien. Il n'y avait personne pour me sauver. Il n'y avait que moi. Aujourd'hui, les gens en parlent encore. Moi-même, je me dis que ça ne finira jamais. (...) Dans cette équipe, il n'y en avait pas beaucoup qui avaient l'amour du maillot comme moi. L'amour de Paris comme moi. J'étais fier de jouer dans ma ville, fier de l'importance que j'ai commencé à prendre. J'étais tellement content que rien ne pouvait m'arrêter. Le fait que tout ça m'en ait dégoûté, au point de partir, c'est dommage."
Désormais bien installé à Londres, Aurier veut passer à autre chose. Dans son interview, le natif d’Ouaragahio a notamment décidé de manier l’humour, en désignant les "guez" de son équipe actuelle. Le tout avec une belle autocritique. "Moussa Sissoko. Tanguy Ndombele. Lucas Moura. Moi-même, je suis 'guez', parfois. On a une bonne petite équipe de guez !" Aux bons souvenirs de Laurent Blanc...