Dans un contexte spécial marqué par l'agression subie par la milieu de terrain Kheira Hamraoui, mais aussi les soupçons envers sa coéquipière Aminata Diallo, l’équipe féminine du Paris Saint-Germain s’est fait balayer par l’Olympique Lyonnais (1-6) dimanche en D1. Un revers difficile à digérer pour l'entraîneur francilien Didier Ollé-Nicolle, très agacé du maintien de la rencontre.
"Je me pose beaucoup de questions. Il y a une éthique du football féminin. Dans notre championnat, il n’y a que 12 équipes. Il y avait plein de dates pour jouer ce match-là , a regretté le coach du PSG face à la presse. C’est dommage pour tout le monde. Les gens devant la télé ont vu des buts, mais ils n’ont pas vu un grand match. C’est incroyable que les instances n’aient pas vu qu’il y avait un groupe qui était dans la détresse. Vous vous rendez compte le bruit que ça a fait, tout ce qu’il s’est passé… Je ne parle pas de l’affaire mais des conséquences depuis quelques jours."
"Ce soir, dès qu’il y a eu un grain de sable, on s’est rendu compte qu’il y avait beaucoup de fatigue mentale. Je ne suis pas psy. L’équipe a été très, très entourée depuis quelques jours, par un organe psy. Si on a demandé le report du match, c’est qu’il y a eu un avis de cette cellule, qui est extérieure au club, qui a trouvé le groupe très touché par ce qu’il s’est passé. D’où la réflexion du club", a terminé Ollé-Nicolle.