"Le phénomène raciste dans le sport, et dans le football en particulier, n'existe pas ou peu." En tenant ce discours, le président de la FFF, Noël Le Graët, a créé une grosse polémique au mois de septembre. Le dirigeant a tenté de rectifier le tir ce mercredi en saluant la décision des joueurs du Paris Saint-Germain et de l'Istanbul Basaksehir qui ont conjointement décidé de quitter le terrain mardi en Ligue des Champions en signe de protestation suite aux propos à connotation raciste tenus par le 4e arbitre, Sebastian Coltescu, à l'encontre de l'entraîneur adjoint du club turc, Pierre Webo.
"Je tiens à saluer l'attitude des deux équipes qui ont pris une décision forte et exemplaire en quittant le terrain. Ces incidents inacceptables n'ont pas leur place dans un stade. L'enquête menée par l'UEFA devra faire la lumière sur ces incidents et prendre les sanctions nécessaires si des propos racistes ont été tenus", a exhorté le Breton sur le site officiel de la FFF.
L'UEFA a promis mardi soir une "enquête approfondie" (voir ici).