S'il brille aujourd'hui à Crystal Palace, où il est prêté jusqu'à la fin de la saison par Liverpool, le défenseur central Mamadou Sakho (27 ans, 5 matchs en Premier League cette saison) a été privé de compétition pendant plus de 9 mois suite à son affaire de dopage au printemps dernier et sa mise au placard par Jürgen Klopp. Des moments difficiles que le Français a pris avec philosophie.
"Il y a eu de l'incompréhension, de la colère, parce que voilà , j'ai énormément bossé. Et ensuite, je me suis dit : 'Voilà , écoute, c'est la vie'. Quand je voyais ma femme pleurer pendant 3-4 jours, et qu'elle me disait : 'Mamad', c'est injuste, je te vois bosser tous les matins. Tu te réveilles à 7h, tu bosses dur'. J'étais obligé de la rassurer", a assuré l'ancien Parisien au micro de Téléfoot.
L'occasion pour le solide roc de passer du temps avec sa mère dans la capitale française. "Un jour, elle me regarde, elle me dit : 'Mamad', tu sais que depuis que tu as 13 ans, c'est la première fois que tu passes autant de temps sous mon toit ?' Ça m'a fait prendre conscience qu'avec ce métier, on n'a plus beaucoup de temps pour les vraies choses", a estimé Sakho.