Sifflé par le public du Stade Vélodrome en début de saison, Igor Tudor s'était acheté un peu de tranquillité grâce aux bons résultats obtenus par son équipe pendant plusieurs semaines. Mais les sifflets ont refait leur apparition dans l'enceinte phocéenne dimanche lorsque le speaker a annoncé son nom avant la rencontre face à l'OL (1-0). Interrogé sur le sujet en conférence de presse, le Croate ne semble pas déstabilisé par la réaction du public marseillais et les critiques.
"Je ne sais pas quelle image je donne en conférence de presse ou devant les médias. Ce sont des questions qui n’ont pas forcément lieu d’être. Moi je fais simplement mon travail. C'est quoi un coach ? Au stade, les gens voient comment l’équipe joue et c’est la seule chose qui compte. La performance de l’équipe devrait être le reflet de l’entraîneur. Tout le reste sont des choses qui sont inventées, c’est de la fumée", a estimé le coach olympien face aux médias.
"La clef de mon travail en tant que coach, ce n'est pas de dire 'il faut gagner'. La chose la plus importante est que l'équipe donne des émotions, que les supporters sortent du stade en se disant que c'était un beau match, que l'équipe a tout donné. C'est le plus important. Je ne pense pas qu'aux victoires. Si je voyais mon équipe gagner un zéro en subissant, je ne serais pas heureux. Faire un match pourri et l'emporter un but à zéro, ce n'est pas ça. Même si je veux toujours gagner", a-t-il précisé.