Il y a un peu plus de onze ans, le FC Sochaux-Montbélliard venait à bout de l'Olympique de Marseille (2-2 ap, 5-4 t.a.b.) lors de la finale de la Coupe de France 2007. Une défaite cruelle à la loterie des tirs au but que l'ancien défenseur phocéen Habib Beye a toujours du mal à digérer.
"Mon plus grand regret, c’est de ne pas avoir pris mes responsabilités de capitaine lors de cette séance. Après les quatre premiers tirs, je demande : 'Qui se sent ?'. Et comme personne ne se décide, je m’apprête à me dévouer. C’est alors que Ronald Zubar me dit : 'Laisse-moi y aller', et Teddy Richert arrête sa frappe. Cette nuit-là , je suis resté prostré dans mon lit pendant des heures, à l’hôtel. Ça me hante encore aujourd’hui car je me dis que c’était à moi de tirer. Je m’en veux car j’aurais dû avoir plus de caractère. Je le dis à Noah, mon fils de dix ans : 'Jamais tu ne reculeras devant le fait de tirer un penalty. Il n’y a que ceux qui ne tirent pas qui ne ratent pas'", a raconté le consultant de Canal+ dans L'Équipe.