Rétrogradé après l’arrivée d’Ismaël Bennacer, Valentin Rongier (30 ans, 16 matchs et 2 buts en L1 cette saison) n’a pas dit son dernier mot. Le milieu de l’Olympique de Marseille, passeur décisif contre Nantes (2-0) dimanche, a encore prouvé son importance. Pour Eric Di Meco, le coach Roberto De Zerbi l’a trop vite relégué sur le banc.
"Dans le foot comme dans la vie, la nouveauté est toujours plus sympa, a réagi l’ancien Marseillais sur RMC. Ce qui me gêne avec les joueurs comme Rongier, c'est qu'ils ne sont jamais là en début de saison, et dès que tu as un premier pépin, tu le fais jouer et tu te rends compte que ça marche, que c'est un joueur qui t'apporte de la stabilité. Et dès qu'il y a un nouveau qui arrive, avant même qu'il fasse ses preuves, il te passe devant."
"En plus, Bennacer passe devant Rongier après un match abouti contre Lyon (3-2), il n'y avait pas de raison. Je ne dis pas que Rongier doit jouer, je dis juste qu'il y a toujours un problème de concurrence saine. (…) Rongier, que tu le fasses jouer ou que tu le mettes sur le banc, le mec ne dit jamais rien donc c'est beaucoup plus facile de faire sortir ce genre de joueur", a conclu Di Meco.