Né au Cap-Vert en 1985, le défenseur central de l'Olympique de Marseille Rolando (33 ans, 10 matchs en L1 cette saison) n'a pas eu un parcours des plus faciles avant de signer son premier contrat professionnel, en 2004 avec Belenenses. Lors d'une longue interview publiée sur le site du club phocéen, l'ancien joueur de Porto s'est confié.
"Le plus beau moment de ma carrière, c’est mon tout premier match en professionnel. J’en ai longtemps et tellement rêvé, j’ai fait tous les sacrifices pour y parvenir, j’en ai pris dans la gueule, j’ai payé des amendes, j’ai beaucoup souffert… Peu de temps après ma naissance, ma mère est partie en Espagne pour travailler afin de nourrir sa famille. Je suis resté avec mes grands-parents qui m’ont élevé. J’étais heureux, mais ce n’était pas évident, pas facile tous les jours. Nous étions très nombreux... Mes grands-parents avaient dix enfants. Nous mangions mais ce n’était pas toujours simple", a expliqué le Marseillais, avant de revenir sur les difficultés pour percer au Cap-Vert.
"Il faut savoir que le Cap-Vert n’est pas un pays bien structuré pour le football, il n’y a pas assez de possibilités en amateur et le football professionnel, ça n’existe pas pour ainsi dire. Pour tenter ta chance, tu dois aller au Portugal mais combien de Capverdiens échouent… C’est une ambition impossible", a-t-il conclu.