Dimanche, l'Olympique de Marseille a difficilement pris le meilleur sur Troyes (1-0) en Ligue 1. Ancien joueur du club phocéen, le défenseur central de l'ESTAC Adil Rami (35 ans, 6 matchs et 1 but en L1 cette saison) a livré une copie totalement correcte avant sa sortie sur blessure. Et pour son retour à Marseille, l'ancien Lillois avait des choses à dire.
"Ça me fait plaisir (de répondre présent, ndlr). Ça confirme mon caractère et mon comportement. J’ai 36 ans dans un mois. C’est une longévité super importante dans le football. La saison n’est pas encore finie, mais je ferme quelques bouches. Il y en a qui aiment bien les gossips dans les toilettes, mais après, il y a la réalité. La réalité, c’est que je suis un bosseur, à travers mon sourire. J’ai été heureux ici. Il y a eu une très bonne saison et une deuxième moins bonne, de ma part. Connaissant mon caractère, j’étais parti en pré-saison avec pour ambition de tout déchirer la troisième année, parce que j’aime ce challenge, je suis comme ça et on ne peut pas me changer. Et puis, on m’a coupé l’herbe sous le pied. Ça m’a fait mal. Derrière, ce qui m’a fait le plus mal, c’est qu’on a mis du temps à comprendre où était le problème. On a essayé d’influencer la ville de Marseille, les supporters, contre moi. Derrière, le temps et le karma ont fait les choses", a lancé Rami, en référence à l'ex-président phocéen Jacques-Henri Eyraud, face à la presse.