De retour à un bon niveau, le latéral gauche de l’Olympique de Marseille, Jordan Amavi (26 ans, 9 matchs et 1 but en L1 cette saison), revient de loin, lui qui a été pris en grippe par le public du Stade Vélodrome durant de longs mois. Le Phocéen se souvient notamment de son remplacement à la mi-temps du match face à Rennes (1-1) en septembre 2019, un épisode qu’il a très mal vécu.
"Là , j'ai touché le fond. J'étais au bord des larmes, sincèrement. Les nerfs lâchaient avec cette question : 'comment j'ai fait pour en arriver là ?' Je ne me reconnaissais plus. Je ne pouvais pas tomber plus bas. Avant même de toucher le ballon, je me faisais siffler... On ne me donnait même plus la chance de faire mon métier, on me condamnait d'office. Même quand je faisais un truc bien, les gens m'applaudissaient de manière ironique", a raconté le Marseillais dans les colonnes de France Football.
Mais le natif de Toulon est parvenu à remonter la pente, grâce notamment à son entraîneur, André Villas-Boas. "La fameux soir du match de Rennes, il a publiquement pris ma défense. Ça m'a vraiment touché car ce n'est pas évident pour un nouvel entraîneur de critiquer le public marseillais, il aurait pu se le mettre à dos et rendre son travail plus compliqué. Il protège vachement ses joueurs, pas seulement moi", a encensé Amavi.