Au moment d'évoquer le groupe Mediapro, le futur ex-diffuseur principal de Ligue 1 qui a rompu son accord avec la LFP, Jacques-Henri Eyraud n'avait pas hésiter à parler de "trahison" mardi (voir la brève d'hier à 10h20). Le président de l'Olympique de Marseille en a remis une couche.
"Cette affaire nous laisse un goût très amer. On a été trompés. Le Covid-19 a bon dos. On n'arrête pas une affaire deux mois après le démarrage d'un cycle de quatre ans. L'objectif, je ne sais pas s'il était d'atteindre le milliard d'euros... On avait demandé aux présidents ce qu'ils attendaient, je n'étais pas allé aussi loin que cela. Mediapro, au moment de l'appel d'offres, en 2018, est une entreprise qui générait pas loin de 2 milliards d'euros de chiffre d'affaires, connue de tous dans le foot et les médias. Une organisation qui n'avait rien à envier aux meilleurs. Cet immense gâchis, cela laisse très interrogatif. Cette crise souligne aussi un enjeu capital des prochains mois", a regretté le dirigeant phocéen, interrogé par le journal L'Equipe.
Le faux bond de Mediapro, en plus des pertes liées à l'arrêt prématuré des compétitions lors du dernier exercice et des huis clos cette saison, expose les clubs français et notamment l'OM à une situation financière insoutenable…