En dépit d'une séparation difficile avec l’Olympique de Marseille à l'été 2019, Adil Rami (36 ans, 7 matchs en L1 cette saison) n’exprime aujourd’hui aucune rancœur envers le club phocéen. Le défenseur central de Troyes n’hésite d'ailleurs pas à se considérer comme un supporter inconditionnel des Ciel et Blanc.
"Je les regarde dès que je peux. Là , j’ai 'kiffé' le match à Monaco, même si la blessure d’Amine Harit m’a touché, a clamé le champion du monde 2018 lors d’un entretien avec le journal La Provence. Avec mes potes, on est tous fans de l’OM. Bon, parfois on les insulte mais c’est parce qu’on a envie qu’ils gagnent, qu’on n’arrive pas à les comprendre (rires) ! Contre Tottenham j’étais dégouté, j’aurais aimé qu’ils aillent en Ligue Europa... Avoir l’humilité de jouer cette compétition et faire vivre des émotions à leurs supporters. Ils auraient pu être un peu plus malins et faire un peu plus attention à ne pas prendre ce dernier but."
Par contre, Rami en veut toujours au responsable de son départ. "Je n’associerai jamais Jacques-Henri Eyraud (l’ancien président du club) à l’OM, c’est comme ça. Je déteste cet homme-là depuis très longtemps, je suis content de voir que c’est pareil pour le peuple marseillais. Cette affaire a été pour moi une injustice, c’était méchant. Mon histoire était super facile, je lui avais dit : 'Si vous n'êtes pas content, on en discute et je pars'. C'est à partir de ce moment-là qu'il a tout fait pour me faire du mal. Je trouve que ce n'est pas cool."