Après une réunion houleuse avec les groupes de supporters lundi, le président de l'Olympique de Marseille Pablo Longoria a décidé de dire stop à ce fonctionnement. Actuellement en retrait de ses fonctions, l'Espagnol a dénoncé des pressions dans les colonnes du quotidien régional La Provence ce jeudi.
"Je ne parle pas du pouvoir des groupes de supporters. Il faut comprendre qu'à Marseille, les groupes de supporters font partie de la culture de la ville. C'est la manière de vivre le football. Et c'est une force pour l'équipe. Je parle plutôt de mécanismes animés par d'autres intérêts. Et je ne parle pas de quelqu'un en particulier. Ce que je dénonce c'est qu'il y a trop d'intérêts individuels autour de l'OM, dans beaucoup de domaines. Et je me répète, je ne dis pas que ce sont les groupes de supporters. Ce qui s'est passé lundi est une conséquence de ce système. Tout ce mouvement est basé sur 'faire peur'. Dès que tu cherches à transformer et à changer des choses. C'est là où tu te trouves à la limite... On te dit : 'Si tu vas là -bas, j'ai un dossier sur toi ; si tu tu fais ça, je vais sortir quelque chose dans la presse ; si tu dis ça, je tee menace ; si tu touches à lui, non, tu ne peux pas le toucher...' Jusqu'où est-on en disposition d'accepter ? Demain, je ne sais pas, ils vont décider si c'est Pau (Lopez), Ruben (Blanco) ou Simon (Ngapandouetnbu) qui joue ? Jusqu'où ça peut aller si tu ne peux pas prendre des décisions pour un club dans lequel tu es mandaté, et cela, avec, sincèrement, l'objectif de le transformer et de chercher le meilleur pour lui ?", a demandé Longoria.