Ruslan Malinovskyi en prêt avec une obligation d'achat fixée à 13 millions d'euros (bonus compris), Azzedine Ounahi acheté pour 10 millions d'euros (bonus compris) et Vitinha recruté pour 32 millions d'euros (bonus compris). Sur ce mercato d'hiver, l'Olympique de Marseille a sorti le chéquier. En conférence de presse ce jeudi, le président phocéen Pablo Longoria a expliqué comment le vice-champion de France en titre pouvait se permettre de tels investissements.
"Je suis toujours surpris qu'on parle du prix des joueurs avec seulement les montants des transferts. La conception d’un joueur prend en compte le salaire, la durée du contrat et bien sûr le prix. Mais il faut penser que la règle du 'on vend pour 5 M€, on achète pour 5 M€' n’existe pas, c’est plus compliqué que ça. On doit tenir en considération la trésorerie, savoir en combien de temps le paiement s’effectue, les salaires, avec la masse salariale stabilisée ces dernières années. Il y a les prix de vente, à quel moment les clubs paient les joueurs. Il y a tellement de choses à prendre en compte, donc c’est bien plus complexe qu’un simple prix de transfert ou de salaire. On n'a pas changé de dimension. On fait du football avec les moyens à disposition. Tout le temps. On a fait notre calcul pour chercher à renforcer l'effectif, en jouant sur la trésorerie, les amortissements et les salaires, pour avoir une situation économique identique qu’au début du mercato dans tous les indicateurs. Notre objectif, c’était d’avoir la même situation économique le 31 décembre que le 1er février, c’est le cas. Et on croit qu’on a renforcé l’effectif donc c’est une indication économique positive", s'est félicité l'Espagnol.
Pour rappel, l'OM a également enregistré les départs de Gerson (15 M€), Bamba Dieng (10 M€), Luis Suarez (prêt avec OA à 8 M€), Pape Gueye (prêt) ou encore d'Isaak Touré (prêt).