Ce lundi, le président de l'Olympique de Marseille Pablo Longoria s'est présenté devant la presse pour réaliser un bilan de la saison 2022-2023. Alors que le club phocéen a terminé à la 3e place du classement en Ligue 1, l'Espagnol a jugé les résultats obtenus par son équipe sur cet exercice.
"Il faut faire une analyse équilibrée, à froid. Je considère que c'est une saison marquée par trois moments. Très longue avec la Coupe du monde, c'était particulier. Mais ce n'est pas une excuse, tout le monde a joué dans les mêmes conditions. (...) Sur la première partie de la saison, On avait fixé les objectifs de se qualifier pour la Ligue des Champions. Est-ce que l'objectif est atteint ? Pas encore. Les tours préliminaires, c'est une vie supplémentaire pour la qualification. C'est toujours l'objectif, c'est très important pour le projet. Si quelqu'un m'avait dit qu'on allait finir 3e lors du stage en Angleterre avec les difficultés du changement, j'aurais été content. Après, c'est toujours la façon. La participation en C1 nous a fait grandir. Le bilan a été plus positif que par le passé, avec une possible qualification jusqu'à la fin. En même temps, ce n'est pas acceptable de tout perdre dans les derniers moments d'un match. Après la Coupe du monde, on a fait une très bonne préparation, sur le plan physique et pour poser des concepts de jeu, c'était le meilleur moment de la saison sur le plan des résultats", a commenté Longoria, avant d'être plus critique dans son jugement.
"Puis il y a eu le PSG puis Annecy et la tendance a changé. Il y a des choses qui m'ont moins plu, la perte d'humilité dans les moments très positifs. On a ressenti du confort et on a perdu de l'humilité. Du président au dernier joueur de l'effectif. Et je vais donner un exemple, je l'assume : j'ai donné une interview après le PSG, j'ai été pris dans l'euphorie. C'est ma faute. (...) Après Lens, il y a eu de la négativité dans l'ambiance. Il y a un respect à avoir envers l'institution pour finir avec une tendance positive. Ce qu'on a vécu sur les dernières semaines, ce n'est pas acceptable. Cela aide à prendre des décisions, ce n'est pas acceptable. (...) Cela va avoir quelques conséquences", a assuré le boss de l'OM.