Fortement critiqué suite à son mauvais geste à l'encontre d'un supporter de l'Olympique de Marseille jeudi, Patrice Evra (36 ans, 4 matchs en L1 cette saison) va avoir du mal à redorer son blason, sept années après l'affaire Knysna durant la Coupe du monde 2010. Deux événements qui le poursuivront jusqu'à la fin de sa carrière et que Jean-Michel Larqué a mis en corrélation pour enfoncer un peu plus le latéral gauche.
"La pire des choses est de te prendre pour un meneur quand tu n’en as pas les capacités. C’était le meneur d’une grande première en Coupe du monde avec une équipe nationale qui faisait grève. Il sera aussi le premier à avoir été expulsé avant une rencontre de Ligue Europa. Il essaye de passer pour ce qu’il n’est pas. Et malheureusement pour lui, on ne retiendra de lui que ça", a d'abord lancé le consultant sur les ondes de RMC.
"Est-ce que vous vous rappelez d’une action de Patrice Evra, malgré ses 81 sélections, ses cinq titres de champion d’Angleterre, ses titres de champion d’Italie, est-ce que vous vous rappelez d’une action exceptionnelle à mettre avant Knysna et Guimaraes ? Ça veut dire que quoi qu’il fasse, il sera catalogué comme l’homme de Knysna et l’homme de Guimaraes. Et ce n’est que justice. Alors, parfois, il y a des raccourcis quand on juge un joueur. Quelques fois, nous sommes trop stricts. Mais concernant Evra, cela restera un joueur parmi tant d’autres, qui aura évolué dans des équipes avec un formidable palmarès, et en tant qu’homme, un triste sire", a terminé Larqué.