Battu par Auxerre (1-3), ce vendredi, lors de la 11e journée de Ligue 1, l'Olympique de Marseille a enchaîné avec un troisième match de rang sans victoire au Vélodrome. A l'issue de la partie, l'entraîneur du club phocéen, Roberto De Zerbi, n'a pas cherché à fuir ses responsabilités.
"Je dois prendre ma responsabilité pour cette défaite à domicile. On a des difficultés à la maison, c'est clair. Je ne sais pas si c'est un manque de courage ou de personnalité. Je suis venu ici pour jouer au Vélodrome car j'avais envie de vivre l'expérience. Si le problème c'est moi, je suis prêt à partir. Je pars sans l'argent, le reste je m'en fous. Je n'ai pas envie de faire des excuses et de raconter des bêtises. Je ne vais pas m'échapper, on doit regarder la réalité en face. C'est ce que je dois faire", a indiqué le manager italien en conférence de presse.
"Jouer au Vélodrome est un privilège. Je dois transférer aux joueurs ma passion du foot. Au PSG, on a joué à dix, c'est vrai. Mais ce que j'ai vu à onze contre onze ne m'a pas plu. Il y a des performances qui ne sont pas bonnes à domicile. A l'extérieur, on a fait de bonnes performances, à Toulouse, à Montpellier, Nantes. On ne peut pas parler de cette deuxième place. Je dois pouvoir donner, transmettre quelque chose. Je vis pour les choses qui transcendent le football. Je le repète, si c'est moi le problème, je dois partir. L'argent, ce n'est rien pour moi. C'est la gratification du travail qui est importante. Je n'ai pas de mauvaises choses à dire sur mes joueurs. Si je pars, je laisse mon coeur, mon âme", a rajouté De Zerbi.
"Quand je dis que c'est moi qui prend la responsabilité, je me sens vraiment responsable. Ce que je viens de dire à propos de Pablo Longoria et Medhi Benatia, c'est ce que j'ai dit aux joueurs. Je parle toujours avec mes joueurs dans le vestiaire, les dirigeants étaient présents. Je vous dit exactement les mêmes choses. Ce que j'ai à dire, je l'ai dit. J'ai un visage", a terminé l'ex-coach de Brighton.