Non habilitée à annuler une sanction, et seulement autorisée à vérifier le respect des règlements intérieurs des clubs et de la charte du football français, la commission juridique de la LFP a étudié mercredi les deux mises à pied infligées par l'Olympique de Marseille à Chancel Mbemba (30 ans).
En ce qui concerne la première, prononcée après une altercation entre le défenseur central et le responsable du groupe Pro2 Ali Zarrak, la commission a contraint le club phocéen à réduire la retenue sur salaire à 6 jours, contre les 14 jours initialement décidés. Un verdict basé sur le barème de l'OM dans ce genre de cas.
Quant à la deuxième mise à pied, la direction olympienne reproche à l'international congolais ses absences pour des examens médicaux. Un entretien préalable à un éventuel licenciement est prévu lundi. Mais si l'OM ne prononce pas de licenciement pour faute grave, la commission oblige le club à réintégrer Mbemba au groupe professionnel.
A noter que les dirigeants n'auraient pas l'intention de rompre le contrat de l'indésirable. Mais jusqu'à la fin de son bail l'été prochain, l'OM prévoit de ne pas lui accorder le moindre temps de jeu.