En réponse au mea culpa réalisé par son entraîneur Igor Tudor à son sujet (voir la brève de 17h10), concernant le match de Ligue des Champions perdu contre Tottenham (1-2) mardi, le milieu offensif de l’Olympique de Marseille Dimitri Payet (35 ans, 2 matchs en LdC cette saison) a adopté une réaction très classe ce vendredi devant la presse, en refusant de mettre de l'huile sur le feu.
"J'étais déjà frustré en partant de la Commanderie. Entre le moment où on est partis d'ici et le moment où on est arrivés au stade, j'étais très frustré de ne pas être sur le terrain. Comme à chaque fois. En tant que compétiteur, je veux et je travaille pour être sur le terrain tout le temps. Mais le coach fait des choix, il faut les respecter. Si le centre d’Ãœnder pour la tête de Kola finit en but, on aurait dit que c'était le changement du siècle et pas parlé de Payet. Mais évidemment, la frustration est grande parce que je veux aider mes coéquipiers et ça n'a pas été possible sur ce match-là ", a reconnu le capitaine olympien devant les journalistes.
"Evidemment que ce n'était pas ce que je m'étais mis en tête au début de cette saison. Mais si le coach fait des choix et pense que l'équipe peut être meilleure sans moi, c'est qu'il a des raisons. A moi de faire en sorte chaque jour sur le terrain et quand il fait appel à moi de lui donner tort, de lui mettre des problèmes dans la tête", a ajouté Payet, avant de démonter l’idée d’aller se plaindre.
"Pourquoi discuter avec les dirigeants ? Je pense que ça n'a jamais été ma façon de faire. A chaque fois que je suis passé par des moments où je jouais moins, j'ai travaillé pour regagner ma place, retourner sur le terrain. Ce n'est pas aujourd'hui, à cet âge-là , que je vais aller me plaindre à mes dirigeants. Le coach est celui qui décide. Je ne vais pas aller voir les dirigeants pour leur demander pourquoi je ne joue pas. Je pourrais aller voir le coach, mais même pas. Si je suis à mon niveau, décisif, le coach n'est pas fou… Il ne va pas ne pas te mettre si tu fais gagner les matchs. Ça ne changera pas et ce n'est pas aujourd'hui que je vais jeter l'éponge", a terminé Payet.