Au terme d'interminables négociations et après la fin du mercato d'été, l'Olympique de Marseille a finalement convaincu le FC Nantes de lui céder le milieu de terrain Valentin Rongier (24 ans), en qualité de joker. Une belle affaire pour les Phocéens, mais un transfert éprouvant pour toutes les parties, du début à la fin. Pour l'agent du joueur, Franck Belhassen, les torts sont partagés.
"J'ai tendance à préciser que les négociations n'ont vraiment commencé que jeudi dernier, donc cinq jours avant la fin du mercato, c'est peut-être aussi ce qui a choqué le FC Nantes. Parce qu'il y a eu le départ de Luiz Gustavo qui a précipité les choses", a d'abord lâché le représentant pour RMC, en pointant l'OM du doigt. Avant d'enchaîner sur les Canaris et le président Waldemar Kita.
"Ce qu'il faut savoir, c'est qu'il y a trois ans, Valentin a prolongé son contrat au FC Nantes. Lors de cette prolongation, Waldemar Kita lui avait promis qu'il pourrait partir, un an, deux ans ou trois ans après, lorsqu'il aurait trouvé un challenge qui l'intéressait et qu'il ne pinaillerait pas pour quelques millions d'euros", a ajouté Belhassen, passablement agacé d'une promesse non-tenue.