Dans un long entretien accordé à So Foot, Jacques-Henri Eyraud, écarté de ses fonctions de président de l'Olympique de Marseille la semaine dernière, a répondu à ses détracteurs. L'ex-patron de l'OM assure connaître ceux qui lui ont mis des bâtons dans les roues.
"La coalition qui est contre moi, je l’ai bien identifiée. Elle se compose d’abord de tous ceux qui rêvent de posséder l’OM ou de le diriger. Et puis, vous avez des salariés licenciés ou des anciens joueurs. (...) Vous avez des ultras, aujourd’hui interdits de stade, qui ont commis des malversations, des prestataires écartés qui se répandent dans la presse locale", explique-t-il, en visant particulièrement La Provence : "Ce journal a une responsabilité évidente dans le climat actuel, il a franchi la frontière de la diffamation et des injures publiques..."
"JHE" estime d'ailleurs qu'une partie des supporters est manipulée. "Certains le sont oui, pense-t-il. D'autres ont peut-être une vision qui n'est pas la nôtre. Vous savez, quand je suis arrivé à la tête du club et que l'on a vu que j'avais commencé ma carrière chez Disney, on m'a tout de suite prêté l'intention d'installer des pom-pom girls et des mascottes au Vélodrome. Quatre ans et demi plus tard, les pom-pom girls, vous les trouvez à Angers ou à Reims. Pas à Marseille."