Grâce à la victoire acquise face à Sochaux (2-1), Elie Baup s'est offert une période de répit durant la trêve internationale. L'entraîneur de l'Olympique de Marseille avoue que son métier est passionnant mais extrêmement difficile.
"Pour moi, le stress, il fait partie du métier, c'est une manière de vivre. Je l'ai intégré. Au contraire, il me stimule. Quand j'ai coupé pendant une période, ça m'a manqué terriblement ! Je n'étais plus moi-même au quotidien. Le stress, il fait partie de ma vie Quelque part, ça me permet de rester jeune. C'est la chance qu'on a. Le matin, quand tu arrives, tu dois être en forme. Tout le temps. Tu n'as pas le droit d'avoir un coup de moins bien", explique Baup dans France Football.
"Quand tu arrêtes, que tu n'es plus dans cet état d'esprit, c'est là où tu choppes des grippes, des trucs que tu n'as jamais eus, poursuit l'entraîneur marseillais. Depuis que je suis entraîneur, je n'ai jamais manqué un jour. Etre avec des jeunes, mine de rien, ça influence. Parce qu'on rigole, quand même. Entraîner, c'est un truc formidable. Mais c'est un métier d'insomniaque. En continu, je ne dors pas. Une heure et demi, deux heures, je me réveille, je me rendors. Je fais des nuits hachées, comme ça. Finalement, je me lève le matin, je suis fatigué. Après, heureusement, tu te remets dans l'action parce que tu repousses la fatigue sans t'en rendre compte."
Certains, comme Gérard Houllier et Guy Roux ont fini par avoir de graves problèmes cardiaques.