Malgré leurs passes d'armes médiatiques souvent très musclées, Jean-Michel Aulas et Pape Diouf ont appris à se respecter. Suite au décès de l'ancien président de l'Olympique de Marseille (2005-2009) mardi à l'âge de 68 ans, son homologue rhodanien lui a livré un vibrant hommage, d'abord brièvement sur Twitter (voir ici) puis plus longuement dans les colonnes du journal La Provence.
"C'est une immense tristesse. Pape était le président d'un club opposant, il y avait de la rivalité, mais c'était un président respectable parce que c'était un mec bien. C'était quelqu'un qui s'engageait à 100% pour son club, avec l'expérience du football et on s'en rend compte aujourd'hui, c'est ce qui manque le plus aux dirigeants. Il était respecté car il était respectable pour tout ce qu'il a fait. Je perds quelqu'un que j'appréciais beaucoup, qui était devenu une relation, presque un ami. On s'est téléphoné à plusieurs reprises, on s'envoyait des messages", a raconté le boss de l'OL avant de laisser parler l'homme avant le dirigeant.
"Ce coronavirus est une saloperie et il faut que le football ne veuille pas redémarrer trop vite non plus. On se rend compte qu'il y a une responsabilité des hommes sur la vie. C'est très triste de voir partir quelqu'un comme Pape. C'était vraiment quelqu'un de très bien. Je n'ose pas dire que je l'aimais beaucoup, mais c'est vrai...", a confié un JMA visiblement très ému.