Plus rien ne va entre les supporters de l'Olympique de Marseille et le président Jacques-Henri Eyraud. Dernier épisode de tension : le dirigeant olympien a mis en demeure les groupes de supporters en les menaçant de résilier la convention les liant pour la gestion des abonnements. Une action qui inquiète beaucoup l'ancien latéral phocéen Eric Di Meco.
"J'ai dit l'autre jour à la radio que j'avais un gros doute sur le président de l'OM, pas sur l'homme. Je m'étais posé la question de savoir s'il aimait Marseille, les Marseillais, l'OM, les supporters, ses joueurs, car d'après ce que je sais, c'est chaud aussi en coulisses. Et je me demandais pourquoi il restait là s'il n'aime pas cette ville", rappelle le consultant de RMC dans La Provence, qui a appelé le propriétaire Frank McCourt à s'exprimer (voir la brève de 11h38).
"À mon sens, avec le dernier épisode à la Commanderie et ce qui en résulte derrière, la mise en demeure des supporters, je le trouve dangereux, poursuit le champion d'Europe 1993. J'ai peur qu'il ait sauté sur l'occasion du débordement au centre d'entraînement, condamné par les groupes de supporters, pour accomplir une tâche qu'il avait en tête depuis un moment. Pourquoi ? Je n'ai pas la réponse. Est-ce pour que le club soit plus glamour pour le vendre ?" L'ex-défenseur conclut en estimant qu'il ne voit pas "comment il peut rester à la tête de l'OM. (...) Là , quand tu vois ce qu'il fait et que tu entends ce qu'il dit, il est presque en opération sabotage."