Ce n'est pas la fête à l'Olympique de Marseille... Pointé du doigt suite au départ d'Andoni Zubizarreta et à la possible démission d'André Villas-Boas, Jacques-Henri Eyraud a les oreilles qui sifflent. Ancien entraîneur du club phocéen, Rolland Courbis n'a pas épargné le président marseillais, et encore moins son supérieur hiérarchique, Frank McCourt.
"Il a des qualités et des défauts, comme tout le monde. Et dans quelques années, ce sera peut-être un très bon président, voire un grand. Disons que pour que l'instant, c'est un parcours plus que laborieux. La liste des erreurs de recrutement est énorme, sans parler des salaires monstrueux. Et après, c'est arithmétique... Mais président, c'est un métier, et démarrer une carrière à l'Olympique de Marseille, ce n'est pas évident", a jugé le consultant dans un entretien accordé à La Provence.
"Pape (Diouf) réunissait toutes les qualités pour être un bon président, il avait la connaissance du football, son expérience d'agent de joueur, de journaliste sportif... Ça n'a rien à voir. Là , il n'y a pas besoin de faire venir Sherlock Holmes pour faire une enquête, le responsable de la situation financière de l'OM, c'est Frank McCourt. C'est le propriétaire qui a choisi de s'entourer d'un président inexpérimenté", a rajouté Courbis.