Transféré à l'Olympique de Marseille l'été dernier, Jonathan Clauss (30 ans, 20 matchs et 1 but toutes compétitions cette saison) a découvert cette saison la Ligue des Champions et le rythme d'un match tous les trois jours. Un apprentissage difficile, comme l'a expliqué le piston droit marseillais à Foot Mercato.
"Dans cette première partie de saison, cela a été très rapide, raconte l'ancien Lensois. On jouait tous les trois jours, on ne pouvait pas vraiment travailler les bases parce qu’il fallait jouer, récupérer puis jouer à nouveau. C’est de l’apprentissage psychologique, mental, se remettre en question plus rapidement. Tout est accéléré et parfois nous avons l’impression de ne plus progresser. C’est parce qu’on ne sait plus où donner de la tête. Est-ce qu’il faut se concentrer sur les matchs ? Se concentrer sur les entraînements ?"
"J’avais l’impression de devoir me concentrer sur tellement de choses que je me suis dit à un moment qu’il fallait que je laisse couler, que je fasse ce qu’on me demandait et que j’aurais le temps d’emmagasiner ce qu’on me demande quand ce sera plus calme. (...) C’est dur. Il y a des moments parfois de nervosité. Certains moments où j’avais envie de péter les plombs, parfois j’étais super heureux. Tout est disproportionné et le temps est raccourci. Je passais du lundi où j’étais hyper content, au mardi où j’étais au fond du gouffre. C’est dingue à vivre", a révélé l'international français, qui retrouvera la Ligue 1 jeudi prochain lors de la réception de Toulouse.