Après de sérieux incidents à l'Allianz Riviera, l'Olympique de Marseille a refusé de reprendre le match, interrompu par l'arbitre dans un premier temps, contre l'OGC Nice (0-1) dimanche en Ligue 1 malgré le feu vert des autorités. Ce lundi, le directeur de la communication de l'OM Jacques Cardoze a totalement assumé cette décision.
"Pas de regret. La sécurité de nos joueurs n'a pas été garantie. Dans ce stade, il n'y a pas de filets de sécurité. Est-ce qu'il y avait un nombre suffisant de stadiers et de policiers ? Jusqu'à quel moment peut-on accepter ça ? On note également que sur le but de Dolberg, il peut facilement aller au contact des supporters. On nous dit que le match aurait dû reprendre parce qu'il y avait une supposée menace à l'ordre public. La preuve : on n'a pas repris ce match, il ne s'est rien passé après. En revanche, que se serait-il passé dans cette atmosphère électrique, détestable, pour nos joueurs qui ont été molestés ? Que se serait-il passé si M. Bastien avait dû apprécier une action litigieuse ? Dans quelle ambiance aurions-nous basculé ? Évidemment, les joueurs étaient en danger. Notre sentiment, c'est que ça n'était pas acceptable et qu'il fallait créer un précédent. Nous ne pouvons pas accepter la violence sur un terrain. L'arbitre nous a donné raison. Il s'est opposé (au début, ndlr) avec courage à la demande du délégué de reprendre ce match. Ceux qui sont responsables de la sécurité, c'est le club qui reçoit. Combien de personnes ont pu rentrer sur ce terrain ? On est la risée de l'Europe", a lâché Cardoze sur France Info.
Pour rappel, avant le passage des deux clubs devant la LFP mercredi, l'OM, avec un forfait acté par l'arbitre, a pour l'instant ce match perdu.