Très remonté contre l'arbitrage de Benoît Bastien lors du choc entre Lyon et Marseille (2-3), Mehdi Benatia a exprimé sa colère à la mi-temps puis après la rencontre (voir ici). Pour ses propos, et comme on pouvait s'y attendre, le conseiller sportif du président Pablo Longoria s'expose à une sanction. Le président du Conseil national de l'éthique (CNE), Patrick Anton, a saisi la commission de discipline de la LFP pour qu'elle s'occupe du cas du dirigeant marseillais.
"Son attitude agressive est répréhensible et mérite d'être signifiée à la commission de discipline. Elle est très véhémente, mais on considère que c'est une colère calculée, maîtrisée. Sinon, il aurait tenu des propos injurieux. Elle avait pour but de mettre la pression sur les arbitres pour la deuxième mi-temps. Cela laisse à penser au spectateur qu'il a pété un câble. Mais moi je considère qu'il est en maîtrise. Mais cette attitude est inadmissible de la part d'un dirigeant. Il n'a pas à se comporter comme ça", a d'abord expliqué Anton au sujet de la colère de Benatia à la mi-temps, avant d'évoquer son passage au micro de DAZN.
"Sur l'après-match, on comprend d'autant moins son comportement qu'il a gagné, poursuit-il. Il vient en rajouter une couche avec une théorie complotiste, dont on commence à avoir l'habitude. Il sous-entend que Benoît Bastien vient en mission commandée. Son comportement est grave et sanctionnable." D'après le quotidien sportif, l'ancien défenseur risque autour de trois matchs de suspension.