Comme il fallait s'y attendre, le président de l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, a réalisé une sortie médiatique très musclée à l'issue de la défaite de son équipe sur le terrain de l'Olympique de Marseille (1-2) ce dimanche en Ligue 1. Outre le caillassage du bus des Gones avant la rencontre (voir brève 19h46), le dirigeant rhodanien a dénoncé la pression mise sur les arbitres, coupables de deux grosses erreurs en défaveur de l'OL selon lui.
"Le résultat est incontestable. Par contre, l'image donnée par le match est déplorable. (…) Quand on essaie d'impressionner avant le match les joueurs et les dirigeants avec une pression qui est non contenue, quand pendant le match on peut citer au moins deux cas de difficultés sur le plan de l'application de la VAR, parce qu'il y a la main de Sanson juste avant la main qui amène le penalty et qui change le destin du match, et puis il y a la gifle de Benedetto sur Dubois qui n'est pas du tout sifflée… Alors bravo à Marseille d'avoir su mettre une pression fantastique, d'avoir su conditionner des petits ramasseurs de balle pour qu'ils ne donnent plus les ballons, pour faire en sorte que la pression soit immense", a ironisé JMA au micro de Canal + avant d'en revenir au caillassage du bus.
"Marseille a gagné, c'est vrai, on ne va pas le contester mais il y a de graves erreurs d'arbitrage et une pression qui est trop grande. Quand le car est cassé sur commande pour impressionner, c'est dommage mais ça n'enlève rien à Marseille qui a fait un très bon match", a-t-il poursuivi, avant d'être invité à préciser ses accusations. "J'ai regardé les réseaux sociaux cette après-midi et constaté qu'un certain nombre de rendez-vous étaient donnés pour attendre le car et le caillasser. Si à partir de là , les responsables veulent savoir de qui il s'agit, ils le trouveront."
Malgré ses accusations, Aulas exclut tout recours. "On ne va rien demander du tout, le directeur général de la Ligue était présent, Pascal Garibian (le patron des arbitres, ndlr) était présent. Si la VAR ne fonctionne pas, si on n'est plus dans un Etat de droit qui permet au match de se dérouler dans de bonnes conditions…", a conclu le boss lyonnais dans une colère froide.