L'été dernier, le champ d'action de José Anigo a été réduit au profit de Didier Deschamps. A l'automne, le clash entre les deux hommes a abouti à un renforcement des prérogatives de l'entraîneur au détriment de son adversaire interne. Alors que l'OM pointe désormais à 20 points des leaders et 16 du podium, le directeur sportif marseillais constate les dégâts et revient sur sa mise à l'écart.
"C'est vrai que c'est une sacrée mise à l'écart, pour ne pas dire une mise au placard. Pas facile à vivre, forcément. Surtout quand on a l'impression de payer, mais pas pour son manque de compétence", a-t-il regretté. "Mais j'essaie de me contrôler, de me raisonner. Dans l'intérêt supérieur du club, j'ai accepté de m'éloigner du groupe pro, sans faire de bruit ni pleurer."
"Mais c'est sûr que cela m'a vexé. C'est dur à vivre car je suis un peu pieds et poings liés et j'ai assisté en spectateur à l'enlisement de cette équipe. En fin de saison, on fera les bilans tous ensemble. J'ai hâte d'y être", a lancé Anigo dans les colonnes de France Football.
Présent au club avant l'arrivée de Deschamps, Anigo y sera probablement encore après son départ…